.

Par manque de temps ou de ressources, la webperf ou l'amélioration des temps de chargement des pages web sont parfois reléguées au second plan. Dommage... Car dans ce contexte, les optimisations apportées sur votre site risquent de rester basiques et peu évolutives. Alors, comment aborder la webperf efficacement, quels sont les pièges à éviter et les bonnes pratiques à mettre en place ? Focus sur quelques écueils et comment les contourner.

1. Traiter le travail en “one-shot”

Votre site web évolue rapidement et chacune de vos intégrations (ou des nombreuses intégrations des autres services) peut impacter vos performances. C'est pourquoi les efforts en matière de webperf doivent être suivis dans la durée, plutôt que de colmater ponctuellement des brèches.

Stéphane Rios, fondateur de Fasterize en témoigne : "Dans ma précédente expérience de CTO chez RueDuCommerce.com, nous avons constamment travaillé à faire en sorte que le site soit le plus rapide possible. En revanche, dès que l’on mettait en place des opérations “commando”, 6 mois plus tard, il fallait recommencer”.

D'après une étude que nous avons menée sur 30 sites e-commerce sur l'année 2018, nous constatons que le Speed Index des sites e-commerce varie selon les périodes de l'année :

2. Se reposer sur HTTP/2

Vous pensez que passer à HTTP/2 suffit à booster vos performances ? Ce serait trop beau, mais en réalité, les performances ne tiennent pas qu'à ce protocole. D'ailleurs, comme le note Damien Jubeau de Dareboost : "il y a souvent des déceptions car l'HTTP/2 n'apporte pas toujours l'accélération attendue. Pire : certains sites peuvent même perdre en performance en passant au HTTP/2, comme l'a expérimenté SFR".

3. Penser que les lenteurs ce n’est pas si embêtant

Une étude de Google le démontre : pour 75% des personnes interrogées, la vitesse de chargement des pages est le critère le plus important pour les mobinautes.

Sur internet, le temps c'est plus que jamais de l'agent puisque selon une étude Think with Google, 1 seconde perdue c'est 12 % de conversions en moins.

Et enfin, sachez que 20 % des utilisateur.rice.s abandonnent leur panier si le chargement des pages est trop lent (source E-Consultancy). C'est pourquoi gagner du temps est un enjeu stratégique, aussi bien pour l'UX que pour vos taux de conversion !

4. Ne pas automatiser

Concaténer quelques fichiers à la main et les déployer, c’est facile. Mais au-delà d'un certain volume, et pour concaténer par exemple les CSS de tous les templates d'un CMS maison en fonction d'une page donnée, difficile de se passer d'un système d'automatisation.

Minifier en une ligne de commande, c'est facile. Mais répéter l'opération à chaque mise en production, c'est barbant. Autant automatiser cette tâche aussi !

Compresser des images, c'est à la portée d'un.e webmaster / graphiste / intégrateur.rice. Mais pour une compression intelligente afin d'obtenir des images légères et sans artefacts visibles à chaque mise en production, mieux vaut passer - là aussi - par un process automatisé.
Sur ce point, nous avons d’ailleurs développé une armée de fonctionnalités pour automatiser l’optimisation de vos images.

Pour conclure, si certaines bonnes pratiques sont incontournables pour avoir un site rapide, n'oubliez pas que l'automatisation est l'assurance d'avoir un site rapide à tout moment. Ainsi, l'application des optimisations et leur automatisation nécessite de l'intelligence pour une bonne articulation entre elles, en tenant compte de vos contraintes techniques.

Vous souhaitez en savoir plus sur les bonnes pratiques webperf ?
Télécharger le livre blanc